127 - Shortbus
Hier soir, nous avons regardé Shortbus, de John Cameron Mitchell. C'est un film que je voulais voir il y a longtemps déjà, mais que je n'ai pas eu l'occasion d'aller voir sur grand écran.
J'avais beaucoup apprécié le premier film de Mitchell, Hedwig and the Angry Inchs, dont j'ai déjà parlé ici.
Et bien encore une fois, ce mec est dingue. C'est tout un univers qu'il dépeint, c'est ça, comme de la peinture, avec du son. C'est vraiment superbe, c'est touchant, c'est franchement bouleversant.
Et pourtant, c'est cru. On est tout de suite dans le bain avec la première scène, où on voit chacun des protagonistes en train de s'adonner à divers plaisirs sexuels, dont une autofellation d'un des rôles principaux qui met plutôt carrément dans l'ambiance.
Du sexe, il y en a, beaucoup, et rien n'est caché. John Cameron Mitchell voulait faire un film où rien ne serait censuré, où les scènes de sexe ne seraient pas simulées. Et bien que ce film soit effectivement très sexuel, très osé, rien n'est choquant, et pas une fois les scènes de partouzes ne sont vulgaires ou pornos, même si ça peut paraître paradoxal.
Allez voir le site officiel, et dans la rubrique participants, lisez le projet du réalisateur, c'est vraiment très intéressant.