011 - Péché n°1 - L'envie

ENVIE n. f. Xe siècle, au sens de « hostilité, haine ». Emprunté du latin invidia, « jalousie, haine ».
1. Désir mêlé de dépit et de ressentiment, inspiré par les avantages, les biens, les succès d'autrui. Désir de connaître le même bonheur qu'autrui, d'être à sa place.

Construire n'est pas chose facile. Depuis presque un an, je me rends compte que le chemin est bosselé et que des heurts peuvent rapidement faire chuter dans l'abîme. Et pourtant, il est évident que plus le temps passe, plus la route se fait plus sûre. La confiance se fait plus forte, les sentiments plus sûrs et plus sereins.
Mais certaines personnes, envieuses d'un bonheur qu'ils n'arrivent certainement pas à acquérir, voient cette construction d'un mauvais oeil. Et, tel le petit enfant sur la plage qui voit que son frère fait un pâté plus haut que le sien, pleure et tape du poing tant et si bien qu'il détruit ce qu'avait construit son frère.
Et alors, pris soudain par l'envie, ils décident, comme s'ils étaient Dieu, que ces brindilles d'amour, cet échafaudage de sentiments est encore assez instable pour etre anéanti, pour peu que l'on insuffle en plein coeur une allumette maléfique.
Répandant leur terrible venin, ils sont satisfaits de leur méfait.
Et quand bien même nous sommes plus forts, l'échaffaudage tient bon, est à peine ébranlé, l'acte est fait.

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! ! ! Beaumarchais